Le Mékong

J’ai beau dire à ma façon

Que je suis jeune et beau garçon

La route est longue longue longue

Je n’ai pas le temps de m’arrêter

Et jusqu’aux rives du Mékong

J’ai le temps pour m’accompagner

 

J’ai raconté la liberté

Aux filles dans l’herbe mouillée

Des flics m’ont pris dans un fossé

Cognant un pote pour une traînée

Pour coups et blessures ils m’ont coincé

En plus de ça ils m’ont tabassé

 

Puis dans un village andalou

J’ai connu une dame d’atout

Elle avait les cheveux défaits

Et de l’amour au creux des reins

Quand elle m’a dit d’un air chagrin

Je t’aime bien mais tu dois t’es aller

 

Sitôt j’ai repris ma route

Clopin-clopant coûte que coûte

Du bout des bottes aux clous usés

Sur le sol j’ai dessiné une croix

Comme pour dire c’est le passé

C’est là que je ne retournerai pas

 

J’ai beau dire c’est sans façons

Que je suis beau mais vieux garçon

La route était si longue longue

Que je me cherche encore en chemin

Et dans les eaux tièdes du Mékong

Le vent me pousse au plus vieux destin

 

Mais permettez qu’en catastrophe

J’ajoute encore une strophe

J’ai la rime que je cherchais

Celle qu’on croise sans y penser

Libre fille du bout du monde

Que ma ballade chante à la ronde

Libre fille du bout du monde

Que ma ballade chante à la ronde

 

(Paroles et Musique Yves ATLANI

Arrangements musicaux Stéphane SALERNO)