Américo América
Américo América
En quelques heures
Sur leurs tréteaux
Pour ton malheur
Ils ont remonté tes robots
Ils t’ont jeté dans ton fric
Toute sale et nue dans ce drap
Américo América
Toute en couleur
Mais sur les planches
Coulait la sueur
Des esclaves de tes ranchs
Domestiques dans ton cirque
Noir de peau sur l’écran blanc
D’Harlem ville maudite
Jungle noire dans ton gîte
A l’affût d’une proie qui se mue
Trophée pendu à présent
Tel un glaive lancinant
Américo América
Ils ont ouvert
Ta jeune peau
Mis à l’envers
Tes héros et tes rodéos
Ivres de tes folles musiques
Fumant la fleur qui abat
Le néant pour une heure
Le geste lourd dans sa torpeur
Dans l’oubli des machines
Et des saisines
San Francisco à Dieu vas
Woodstock vous rend ses appâts
Américo América
Le rideau tombe
Glisse et succombe
Au Nouveau Monde
A l’orage qui gronde
Tu remontes tes mécaniques
Et reprends la route d’un bon pas…..
(Paroles et Musique Yves ATLANI
Arrangements musicaux Stéphane SALERNO)