Vendredi 13
Un vendredi soir où tu te fais belle
Tu te prépares pour un concert « mortel »
Ce sont des mots qu’emploient les « death rockeurs »
Sans conscience qu’ils puissent être énonciateurs
Tu prends la route avec du baume au cœur
Sans imaginer que c’est ta dernière heure
Tu cries rigoles dans les rues de Paris
La joie de vivre c’est ce qui t’identifie
Mais comment peut-on en arriver là
A tuer des gens comme ça de sang froid
A finir même par se faire exploser
Tout ça au nom d’une déité
(Refrain)
Un peu plus tôt dans la même soirée
Un beau jeune homme s’arrête dans un café
Il avait juste envie de s’aérer
De voir un peu de monde et de se poser
Comme il fait bon il choisit la terrasse
Il est très loin d’imaginer ce qu’il se passe
Il boit un coup avec tous ses copains
Profite de sa vie qui touche à sa fin
Refrain
Ça fait plusieurs mois que cette maman s’inquiète
Elle ne comprend pas ce qui lui passe par la tête
Son fils était si doux et si gentil
Comment en arriver à une telle hérésie
Il aimait la vie et jouait au football
Elle avoue parfois qu’il la rendait folle
Mais jamais elle n’azurait pu imaginer
Que son fils pourrait se faire endoctriner
Refrain
Dieu a fait l’Homme dans la diversité
De ses croyances ses races ses idées
C’est blasphémer seulement d’imaginer
Qu’en son nom ils puissent s’entretuer
(Paroles Adeline ATLANI-MUSACCHIA
Musique Yves ATLANI
Arrangements musicaux Stéphane SALERNO)